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Le Café Grandfou
21 février 2007

La fin d'un cycle de vie

Le café se meurt, la poussière installe ses quartiers, sur le bar le percolateur, les chaises, les tabourets,  le fauteuil rouge  change de couleur, la cheminée oublie de ronronner.
Tout est devenu terne depuis que les visiteurs ont désetré, depuis que les mots qui exprimaient la joie l'amour la tristesse et la liberté, se sont dispérsés ailleurs se sont trouvé d'autres nids douillets.
Et pourtant une très faible lumière reste allumée, pour attirer peut être un visiteur égaré.
A celui qui sait entendre les bruits de vie qui jadis ont animés de leur rires, coups de gueule, grivoiseries et confidences ce lieu tant admiré. Sachez qu'ici des coeurs battent encore, des larmes et des sourires jaillisssent pour vous attirer.
Le café se meurt en silence, un cycle de vie s'est terminé.

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Commentaires
A
ahahaha...j'adore voir la petite lumière s'allumer...<br /> Sire, l'idée n'est pas unique, une idée en plus ne vaut que si elle bouge et vit. Ce café n'est pas mort...au fond il n'a jamais autant été vivant. <br /> Il nous parcourt encore les veines. Je crois qu'il est et restera un moment de nos vies...qu'il est nos vies. <br /> <br /> J'adore la petite lumière...
C
Ici,j'y suis venu,dans un ailleurs un peu plus...<br /> J'ai eu des nouvelles de Ruerotique aujourd'hui même sur mon blog...C'est pourquoi je reviens voir ce qu'il advient de cet endroit magique...Depuis le temps, il n'est pas mort, des nostalgiques reviennent de temps en temps.<br /> En fait, je repasse vous vous dire que,pensant l'endroit à l'agonie, je me suis approprié cette idée sympathique de café virtuel, et que je l'ai reprise sur mon blog,le nommant de fait "Café Crescendo".<br /> <br /> A l'occasion, passez donc laisser un mot et faire vibrer le perco...<br /> <br /> Bien à vous,<br /> <br /> Comte Euskalh de Sire Ederfcel
C
La nuit promet d'être belle<br /> Car voici qu'au fond du ciel<br /> Apparaît la lune rousse.<br /> Saisi d'une sainte frousse,<br /> Tout le commun des mortels<br /> Croit voir le diable à ses trousses.<br /> <br /> Valets volages et vulgaires, ouvrez mon sarcophage<br /> Et vous, pages pervers, courrez au cimetière.<br /> Prévenez de ma part mes amis nécrophages<br /> Que ce soir, nous sommes attendus dans les marécages.<br /> <br /> Voici mon message :<br /> Cauchemars, fantômes et squelettes, laissez flotter vos idées noires<br /> Près de la mare aux oubliettes, tenue du suaire obligatoire.<br /> <br /> Lutins, lucioles, feux-follets, elfes, faunes et farfadets<br /> Effraient mes grands carnassiers.<br /> Une muse un peu dodue me dit d'un air entendu : " Vous auriez pu vous raser. "<br /> Comme je lui fais remarquer deux-trois pendus attablés<br /> Qui sont venus sans cravate,<br /> Elle me lance un œil hagard et vomit sans crier gare quelques vipères écarlates.<br /> <br /> Vampires éblouis par de lubriques vestales,<br /> Égéries insatiables chevauchant des Walkyries,<br /> Infernal appétit de frénésie bacchanales<br /> Qui charment nos âmes envahies par la mélancolie,<br /> Satyres joufflus, boucs émissaires, gargouilles émues, fières gorgones,<br /> Laissez ma couronne aux sorcières et mes chimères à la licorne.<br /> <br /> Soudain les arbres frissonnent<br /> Car Lucifer en personne<br /> Fait une courte apparition,<br /> L'air tellement accablé<br /> Qu'on lui donnerait volontiers<br /> Le Bon Dieu sans confession,<br /> S'il ne laissait, malicieux,<br /> Courir le bout de sa queue<br /> Devant ses yeux maléfiques<br /> Et ne se dressait d'un bond<br /> Dans un concert de jurons,<br /> Disant d'un ton pathétique<br /> Que les damnés obscènes<br /> Cyniques et corrompus<br /> Fassent griefs de leur peines<br /> À ceux qu'ils ont élus,<br /> Car devant tant de problèmes<br /> Et de malentendus<br /> Les dieux et les diables<br /> En sont venus à douter d'eux-mêmes<br /> (Dédain suprême).<br /> <br /> Mais, déjà, le ciel blanchit.<br /> Esprits, je vous remercie<br /> De m'avoir si bien reçu.<br /> Cocher, lugubre et bossu,<br /> déposez-moi au manoir<br /> Et lâchez ce crucifix<br /> Décrochez-moi ces gousses d'ail<br /> Qui déshonorent mon portail<br /> Et me chercher sans retard,<br /> l'ami qui soigne et guérit<br /> la folie qui m'accompagne<br /> Et jamais ne m'a trahi :<br /> <br /> Champagne..!
G
Des revenants ici dans ce lieu, <br /> bon dieu de bon dieu,<br /> demain je fais de mon mieux,<br /> pour faire revenir les curieux,<br /> les anciens, les jeunes et les vieux,<br /> un rêve curieux...<br /> pardonnez mes propos audacieux
E
Ah bon? Pourtant je passe régulièrement passer le chiffon, celui qui juste avant d'enlever la poussière me sert à essuyer une larme de regret.
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