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Le Café Grandfou

21 août 2007

Soyons fous

Oui...soyons fous...
Soyons fous de toi vieux café
Vieux café déserté mais pas abandonné...
Nous sommes encore présents, comme les statues antiques, debout malgré nos blessures du temps...

Tu as crée des liens, unis des esprits, fais palpiter des coeurs...
Tu as su se faire toucher des mains, se faire rencontrer des yeux...
Tu n'es rien d'autre que le fruit d'un imaginaire commun...mais si vrai, si pur, si intact...
Tu n'es rien que la somme des rêves de chacun...tu es notre réalité...

Je ne te rends pas hommage, puisque tu n'es pas mort...
Puisque tu as fait des petits, c'est que tu es en vie...
Nostalgiques du futur, nous le sommes tous, tous ceux qui sont entrés par ta porte et ont regardé par la baie vitrée...
Tous ceux qui se sont assis sur le fauteuil rouge...
Tous ceux qui...

Allez mon café...je te laisse à ta solitude bien méritée, du calme, du repos...
Allez mon café...a bientôt...

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21 février 2007

La fin d'un cycle de vie

Le café se meurt, la poussière installe ses quartiers, sur le bar le percolateur, les chaises, les tabourets,  le fauteuil rouge  change de couleur, la cheminée oublie de ronronner.
Tout est devenu terne depuis que les visiteurs ont désetré, depuis que les mots qui exprimaient la joie l'amour la tristesse et la liberté, se sont dispérsés ailleurs se sont trouvé d'autres nids douillets.
Et pourtant une très faible lumière reste allumée, pour attirer peut être un visiteur égaré.
A celui qui sait entendre les bruits de vie qui jadis ont animés de leur rires, coups de gueule, grivoiseries et confidences ce lieu tant admiré. Sachez qu'ici des coeurs battent encore, des larmes et des sourires jaillisssent pour vous attirer.
Le café se meurt en silence, un cycle de vie s'est terminé.

17 janvier 2007

Sa nue



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D'un revers de la main, il balaie tout ce qui se trouve sur la table. Cigarettes, stylo, magazines, se retrouvent négligemment dispersés sur le parquet ciré.

Il n'y a pas de temps à perdre. L'inspiration est là, il a envie de la dessiner. Tout de suite.

Il se précipite dans le petit bureau attenant au séjour, ouvre d'un coup sec le tiroir du vieux meuble en chêne et en extrait la trousse contenant son matériel à dessin. Avec sa main libre, il saisit son grand carnet à esquisses, et retourne en courant presque, s'installer sur le tabouret qui trône devant la petite table du salon, là où la lumière est la meilleure.

Il choisit ses outils avec soin. Pour reproduire les lignes pures de son corps, il ne voit rien de mieux que le fusain.

Le voilà seul face à la grande page blanche. Fermant les yeux, il essaie de se remémorer les moindres détails de la jeune femme; il y parvient sans peine, tellement la douceur de ses courbes et la grâce de ses mouvements l'ont marqué. Il se demande s'il arrivera à exprimer sur le croquis la soie de sa peau laiteuse, ainsi que son exquise odeur qui l'a rendu fou, il y a à peine une heure.

Sa main, guidée par le souvenir brûlant de leur étreinte presque fusionnelle, glisse sur le papier gaufré. Le geste est précis; les traits se juxtaposent, se côtoient. Petit à petit, le corps dénudé, allongé paresseusement, de celle contre qui il s'est abandonné tout à l'heure, prend forme sous ses yeux. Ses seins ronds et lourds, sa chair ferme, la courbure de ses reins, tout est gravé dans sa mémoire. Il s'en émeut, et le trait dérape soudain en dehors de la feuille. Qu'importe, c'est sans conséquence et ne gâche pas son minutieux travail. Encore quelques ombres, une ou deux estompes, et Elle est là, exposant sous la lumière crue son innocente nudité. Le visage, quoique ses détails soient atténués, est frappant de ressemblance, et ses yeux semblent l'appeler silencieusement.

Fébrilement, il cherche dans la trousse l'accessoire indispensable pour apporter la touche finale à son esquisse. Délicatement, la sanguine vient caresser la petite bouche mutine, lui donnant l'aspect (si semblable à la réalité!) d'un fruit rouge et charnu. Jamais, depuis le jour où il a tenu un crayon pour la première fois, il n'avait dessiné un portrait aussi ressemblant.

3 janvier 2007

Le Grand arbre

Certains croient qu'il meure...qu'il perd ses feuilles et que son tronc devient creux. Ces certains là n'ont sans doute pas tort. Il meure. Mais à son rythme. Le rythme tranquille d'une certaine sagesse. Dans le jardin, au printemps, les nouvelles boutures, les jeunes pousses, les nouveaux bourgeons, la dernière plante, semblent éclater de toute la force de leur jeunesse. On ne voit qu'eux ! ET pourtant...

Dans le jardin, immuable, planté là depuis bien plus longtemps que nous, il y a l'arbre du Grand Père, celui qui a toujours été là, indéracinable. Et pourtant, c'est vers lui qu'on va quand ça va pas. On en fait le tour, comme pour admirer le miracle, "Toi, encore là ?", on passe sa main sur son écorce rugueuse, on essaie de sentir son coeur battre encore. On s'assoit, le dos collé au tronc, bien à l'abri sous ses branches. Et on se souvient. On se souvient que c'est lui qui nous réconfortait après s'être fait gronder par les parents, lui à qui l'on confiait ses grandes joies et ses petites tristesses. On lève la tête et on tente d'apercevoir le ciel, on baisse la tête et on regarde ses racines. On perd la tête; on médite. On réfléchit au sens que prend notre vie. On fait le point, le bilan, même pas brillant. On a tous quelque chose à regretter. On guette !
Mais le dos appuyé contre le vieux tronc...on réalise...que la sagesse c'est aussi de savoir tenir debout face à toutes les tempêtes...comme notre vieil arbre.

Le café est mon arbre...

20 décembre 2006

Nos souvenirs de Noël

Qu'ils soient magiques, tendres, ou douloureux les Noëls laissent des traces dans nos souvenirs. C'est indéniable ! Que la fête soit religieuse ou païenne,  ou les deux, ou bien même qu'il n'y ait pas de fête, cette période est somme toute assez particulière, qu'on le veuille ou non. Qu'on en ait envie ou non.
D'ailleurs, paraît-il, le nombre de suicide augmente durant la quinzaine...c'est bien la preuve que Noël ne laisse pas indifférent, ou moins qu'on veut parfois le croire.

Le propos n'est pas de faire une étude sur Noël.
Juste de faire partager un souvenir ( même au pluriel ) bon ou mauvais. On peut en rire, ou en pleurer, ou en pleurer de rire...et même rire d'en pleurer...l'important est de s'émouvoir ( soi-même ) en puisant dans sa mémoire.

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17 décembre 2006

Réchauffons-nous!

feu



L'hiver est arrivé, ça y est, avec son cortège de brouillard humide et de vent glacé.
J'ai donc décidé d'installer cette cheminée au Café, près de laquelle vous pourrez venir vous réchauffer, vous blottir, vous pelotonner. Gto pourra déposer ses sourires et ses baisers devant chaque matin, pour qu'on puisse en avoir une réserve toute chaude tout au long de la journée. Pour ne pas donner plus de travail à Gto, c'est moi qui me chargerai d'entretenir le feu. Pas besoin de bois, cette cheminée est magique et se nourrit de votre présence quotidienne et de vos mots...
Une cheminée dans un Café, quoi de plus accueillant! Il va falloir aussi multiplier le nombre de fauteuils rouges et prévoir des soirées grillades devant l'âtre! ;)

13 décembre 2006

Dévisage l'ange...

...A quoi ça sert...
A quoi ça sert d'être un ange
si c'est pour avoir les yeux tristes ?
A quoi ça sert d'être un chérubin
si c'est pour avoir le nez cassé ?
...A quoi ça sert...
Ces visages qui s'expriment
même si les anges n'ont pas de sexe.
Quand l'art-triste d'un coup de couteau aboit,
Soulignant une attitude,
Une attitude qui rejoint les traits
de son esprit du maux-ment.
...A quoi ça sert...

Il souffle à nos oreilles visuelles :
"Regarde, tu n'es pas seul ! Je souffre comme toi!"

...A quoi ça sert...

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23 novembre 2006

Le Vieux Café....

C'est un vieux café
Un café peint de souvenir
Ne le dérangez pas trop
Il sommeille
Avec sa baie vitrée, son fauteuil rouge et sa cheminée
Son percolateur au bouton rouge sur le zinc élimé
C'est un vieux café
Même absents, ses clients sont rois
Il s'endort
Et songe, songe, songe, songe
Au vieux café

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15 novembre 2006

Expiration...

Je m'excuse par avance de refourguer ici un texte que vous avez peut-être déjà lu sur mon blog, mais il me semble de circonstance...


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Quand l'inspiration n'est pas là...

Où peut-elle se cacher? Dans quel recoin brumeux de mon cerveau, derrière quelle pensée tordue?

Peut-être a-t'elle décidé de fuguer, de rejoindre mes souvenirs refoulés et mes actes manqués, dans les tréfonds de mon inconscient?

Elle s'est envolée, partie vers d'autres cieux moins tourmentés aussi, fuyant la tempête qui fait rage dans mon bocal, pour trouver refuge sur d'autres rivages, plus paisibles...

Attendez... Je la vois! Pauvre petite chose blessée, que fais-tu sur cette branche? Elle est tellement haute, j'ai peur que tu tombes et que tu te fracasses sur le sol en y répandant toutes tes idées! Je t'en prie, descends! Je te promets que je prendrai mieux soin de toi à l'avenir, mais reviens, ne m'abandonne pas, j'ai trop besoin de toi pour coucher tous mes mots sur cet écran. Qu'il me semble vide, sans ta présence rassurante! Tu vois, je ne suis rien si tu n'es pas là; ne t'entête pas, je te nourrirai de rencontres, de lectures et d'images colorées...

NON!

Tu es tombée, je le savais... Tous les mots, toutes les idées qui étaient en toi sont sortis, se sont éparpillés en un tapis de phrases incompréhensibles. Tu les as expirés pour la dernière fois, dans un souffle rauque.

Voilà. J'ai tout perdu.

Il ne me reste plus qu'à fermer les yeux, en attendant que le sommeil m'emporte.

Alors peut-être, rencontrerai-je des songes égarés qui voudront bien te remplacer?

12 novembre 2006

Première neige

...A l'instant...
...Le voile nuageux se dévoile...
...Et dévoile mon pays sage...
...Par ma fenêtre...

neige

7 novembre 2006

Balade à la Pinéa

Je vous emmène en balade
Vous porte dans mon sac à dos
Aux portes de Grenoble
Au Col de Porte.

C'est un petit sommet en Chartreuse
C'est une grande vue qui s'étend sur le massif
Jusqu'au petit point blanc dérrière le calcaire :
Le Mont Blanc

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Je vous présente Chamechaude à plus de 2000 mètres
A sa droite, la dent de Crolles,
Derrière : le massif de Belledonne

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Voici le but : La Pinéa
Une aiguille de calcaire
Qui s'enfonce dans le ciel

La_Pinea_018

Balade d'une heure sur un sentier aérien par endroit
Pour prendre l'air
Le mettre dans ses poumons
Et s'offrir Chamrousse, Le Taillefer et les Ecrins...

La_Pinea_050

Balade familiale pourtant
Avec les enfants et même le chien

La_Pinea_064

Au sommet, à plus de 1700m
Se prendre pour un alpiniste
Toucher le ciel, toucher la vie
Et s'abriter du vent

La_Pinea_079

Et pour finir, se lever,
Admirer la grande vague du Vercors sortir de la brume
et gueuler :

I'M THE KING OF THE WORLD

La_Pinea_090

28 octobre 2006

On strike!

percolateur

Percolateur : "Pfffff... Qu'est-ce que j'm'ennuie!

Tasse à café : - Ouais, on peut pas dire que ce soit l'affluence en ce moment! T'vas voir, si ça continue, i' vont nous mettre au chômage technique! P'us de p'tite cuillère pour venir me tourner la tête, p'us de sucre pour plonger tête la première dans mon bide... Je sens que j'vais finir dans une foire à tout.

P : - Et moi, j'ai pas prévu de prendre ma retraite tout d'suite! J'ai besoin de faire couler mon expresso dans ta carcasse encore quelques années, moi, si j'veux pouvoir m'payer ma r'traite dans un 4* au Michelin! Quel gâchis, j'te jure! Les rares qui viennent, i'z'en ont que pour Champagne, Whisky et Cocktail! D'ailleurs i'commencent à me faire fumer, ceux-là, à s'la péter comme ça! Z'ont pas intérêt à la ram'ner trop longtemps, pasque moi, si ça continue, j'me mets en grève illimitée, et i'z'auront l'air fin, quand les habitués, avec la gueule de bois et sans p'tit café de lend'main d'cuite, les enverront promener!

T à C : - Bonne idée, tiens! Et pis comme de toute façon, j' peux rien faire sans toi, eh ben j' fais la grève aussi! Ah ha, i' f'ront moins les malins, hein, demain, ces prétentieux d'alcools! Hé, Percolateur, t'sais quoi? J'vais aller parler à Petite Cuillère et Théière pour les convaincre de rejoindre not' mouv'ment! Avec un peu de bol, Chocolat chaud va s'y mettre aussi, et y'aura p'us qu'à empêcher les Jus de fruits de nous trahir! Pasque... J'les connais, ces hypocrites! I' sont là à nous sourire au p'tit déj', et dès qu'on a le dos tourné, le soir, i' vont s'mélanger avec la bande des Alcools!

P : - Tsssss... Quelle bande de faux-culs! Ca m'étonne pas d'eux, ça! I' vont l'regretter.

Fauteuil rouge : - Calmez-vous, mes amis, vous savez bien que l'agressivité ne mène à rien de constructif!

P et T à C : - Oh, toi, ça va, hein! Tu vaux pas mieux que les alcools! Tu crois qu'on l'voit pas, ton double-jeu? Que les habitués préfèrent un café ou un verre de whisky, t'façon, t'y trouves ton compte! C'est toujours sur toi qu'i vont s'reposer!

F R : Heuuuuu... Ouais, bah on voit bien que c'est pas sur vous qu'i' bavent en dormant, hein!

26 octobre 2006

La vie

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Un jour,
Un jour sur le chemin de ma vie
J’ai rencontré une fée,
Une fée qui m’a dit,
La vie est belle,
Même cruelle,
Malgré les  violences
La vie se vit,
La vie n’est pas vide,
Ne vide pas ta vie,
N’évite pas la vie
N’évide pas ta vie,
La vie n’est pas un long fleuve tranquille
Contrairement à ce qui est dit,
C’est mieux ainsi,
La vie ne se vit pas
Par procuration,
Ce n’est pas la solution,
Elle se prend comme la personne
Qu’on aime, à bras le corps
La vie c’est le paradis
Même si l’enfer la poursuit,
Dommage que  Tu aies besoin de l’enfer
Pour apprécier la vie…

17 octobre 2006

lA CON....FESSE


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Je le con ………………fesse

J’aime les seins, j’aime les fesses,

Oui je vous le dis mon père

Oui quand je vois une paire,

J’ai le regard aspiré et les yeux attirés

Comme s'ils  étaient aimantées,

Ce n’est pas bien, ah bon,

Dites moi mon père pourquoi donc,

Puis ici on ne parle pas que de cul,

Avec rue on parle aussi barbecue,

Mais non mon père

Je me demande qui de nous deux

Est le plus pervers,

Ce n’est pas barbe au cul,

C’est barbecue, pour griller

Comme dans ce lieu que vous appelez En   fer,

Ah bon ce n’est pas en…. fer,

En quoi c’est alors,

Pourtant ce lieu doit être en fer

Puisqu’il est rempli de chaudrons

Pour griller les braves gens,

Qui sortent de l’ordinaire

Qui ne répondent pas aux souhaits de dieu le père

De moi à vous, Satan Grand maître de l’enfer

Doit avoir des actions Partagés avec le saint père,

Ne vous en offusquez pas,

C’est vous-même qui dites

Dieu est amour, Dieu est pardon,

J’ai compris où je suis un con,

Donc vous confirmez,

Alors expliquez moi,

Pourquoi, A-t-il besoin d’envoyer des gens en bas,

S’il les aime vraiment il ne le ferait pas,

Je le confesse, j’aime les fesses,

J’aime les seins, sans être mal saint

Ne me jetez pas ce regard assassin,

J’aime les fesses je le confesse.                                          

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10 octobre 2006

En VIE!

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En revenant de bon matin
De chez le boulanger chercher mon pain
Je tombe sur Mia, une amie qui me dit:
"Tu as l'air en paix avec toi même aujourd'hui"
Puis elle me parle de yoga, de taï-chi,
Alors là je lui dis:
"Non, non, non tu n'y es pas baby,
C'est juste que je me laisse un peu pousser les envies."

Je me les suis coupées pendant longtemps,
Consciencieusement,
Moi je trouvais que ça m'allait pas
Mais eux disaient que ça
Fait plus propre sur soi, t'sais,
Ma vie est plus drôle qu'avant maintenant
Et bien plus jolie depuis que je me laisse pousser les envies

Hier
Pas plus tard qu'hier dans la cage d'escalier,
Je croise la vieille fille du premier:
L'acariâtre Sacha et ses six chats,
Celle qui ne me salue pas.
Et alors que je la dépasse
La pauvre dans son empressement
ne s'aperçoit même pas
Qu'y'a un truc qui pend.
Alors moi,
Bon comme le pain,
Je me dévoue, j'interviens:
"Mam'selle ! S'il vous plait, j'sais pas si vous avez vu mais
Mam'selle vous avez un balai
Coincé dans le..."
L'ingrate ne m'a même pas répondu,
Pas très civil de sa part.
Note que,
C'est vrai qu'elle me mate bizarre
Depuis que je me laisse pousser les envies.

"Les Envies"... une chanson de Tété. Pour les curieux et curieuses qui ne connaissent pas la chanson : http://www.radioblogclub.com/open/92971/t%E9t%E9_les_envies/10%20T%E9t%E9%20-%20Les%20Envies

Juste parce que c'est quand même vachement sympa de se les laisser pousser... Pour ma part, j'en voudrais des longues jusqu'au point où mes yeux ne pourront plus en voir le bout.

Et vous? Où en êtes-vous avec vos en-vies?

6 octobre 2006

Les tourments du coq

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Il faut faire attention à ce que l’on dit,

Eh bien oui,

Hier ou peut être aujourd’hui

Quelqu’un à dit ceci :

Gto une poule qui pond, de faux billets,

Voilà le début de mon tourment,

Des cauchemars à répétition,

Je me voyais en poule pondeuse,

Moi le coq de la bassecour,

Et figurez vous que je pondais

Sans discontinuer, des œufs

Déjà décorés, tout beaux tout frais,

Et quand le fermier cassait mes œufs,

Il en sortait un faux billet,

Plein de mauvaises idées,

Au début il jubilait notre fermier,

Il croyait les billets vrais,

Mais les idées étaient si pauvres,

Que point de richesse n’était à espérer,

Il faut faire attention à ce que l’on dit,

Moi le coq, le roi du gonocoque,

Me voilà tourmenté,

Un psy vite fait bien fait

S’il vous plait…..

Je bondis et rebondis sur vos idées

Gto

2 octobre 2006

Homme

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27 septembre 2006

Tronche de vie

seul

Il y a dans la vie de tous les jours des rencontres que l'on n'oublie jamais. Des personnages hauts en couleur qui restent gravés dans la mémoire, qu'on les ait côtoyé pendant des années ou simplement croisé.

L'homme dont je voudrais parler est l'une de ces caricatures d'humain, que seul l'adverbe "trop" semble en mesure de pouvoir décrire. Trop gros, trop gentil, trop bruyant, trop bavard, trop mal fagoté, trop sale aussi...

Ce monsieur que j'aperçois régulièrement depuis quelques jours est gardien d'immeuble dans la ville de province où je vis. Quotidiennement, ce quinquagénaire célibataire à l'allure débonnaire effectue son petit tour dans le quartier, allant rendre visite aux commerçants. Juste pour taper la discute, taquiner la patronne, se moquer gentiment des employé(e)s, et prendre à partie la stagiaire dans un gloussement qui fait pétiller la fente de ses yeux et trembloter son énorme goitre. Imposant dans sa chemise (la même depuis trois jours) grossièrement raccommodée par ses soins à l'aide d'un épais fil jaune, il annonce bruyamment son arrivée d'un tonitruant "Attention, j'arrive!", signifiant par là même qu'il est inutile d'espérer continuer à travailler en sa présence.

Effectivement, il est impossible de faire comme si de rien n'était quand il est là. Cinq minutes de conversation à base d'échanges de vannes et de blagues sans finesse, puis la patronne tente de lui faire comprendre que maintenant, elle aimerait reprendre le cours de ses activités. Après quelques bougonnements pour le principe, et sans s'offusquer le moins du monde, ce brave homme prend simplement congé, passant naturellement d'un magasin à l'autre. Rien ne pourrait l'empêcher d'accomplir ce rituel quotidien et rassurant.

Et si l'on perçoit par hasard certains effluves alcoolisés dans l'air ambiant après son passage, il est cependant impossible de lui en vouloir; car tout le monde dans le quartier a bien compris que cet homme dans la démesure de tout, est avant tout un homme trop SEUL.

25 septembre 2006

Du grand Terre...

Ecrasé...
Et pourtant si libre

montagne

Sur une souche
Le couteau se souvient
de ses racines
Suisses

Couteau_suisse

Les veaux et les vaches
ne vont pas par Vaux
mais par Monts

vache

Les chevaux
dévorent les pages
de l'alpe-page,
cheveux au vent.
Ces oeuvres de ça-peint
sont mes chapelles Sixtine,
Conditions Sine Qua Non
à mon Equi-livre !

chevaux

21 septembre 2006

Jeu

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Jeu de la feuille...
Hier dans la nuit torride qui s'est emparée du café ( nouveau café ) une idée a germé dans l'esprit dérangé de quelques fous égarés...créer un album !

Après quelques idées saugrenues...nous sommes arrivés à la conclusion suivante : faisons un album de bienvenue. Le principe est simplissime: une photo avec une feuille de papier et votre écriture pour souhaiter la bienvenue aux fidèles et surtout aux gens de passage. Une sorte de trombinoscope sans nos trombines. Évidemment, le jeu est ouvert à tous, il suffit de m'envoyer ( mon mail à Entella en bas à droite ) vos contributions...

Vous pouvez déjà jeter un oeil sur le principe, en bas à droite dans "albums"....

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